Les règles comptables en fonction du statut de son entreprise

Toute entreprise est soumise à une comptabilité de caisse régulière, en enregistrant les opérations affectant la valeur des actifs ou des passifs, sincères et reflétant la vision juste et équitable des opérations. Une fois qu’une entreprise est inscrite au SCR et soumise au régime fiscal simplifié, elle est soumise au strict respect de certaines exigences comptables. Le non-respect de ces obligations expose à la fois l’entreprise et les dirigeants à des sanctions, dont certaines sont civiles et l’autre criminelles.

Bien que certaines de ces règles aient une portée générale, d’autres dépendent de la taille de l’entreprise. Après présentation des obligations générales, celles relatives aux grandes entreprises d’une part et aux petites entreprises d’autre part seront précisées.

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Règles générales

  • Enregistrement chronologique des différents mouvements affectant le patrimoine et la gestion quotidienne dans des livres comptables spécifiques qui sont : le grand livre et le journal des recettes.
  • Exécution de un inventaire des actifs de l’entreprise (valeur de l’actif et du passif de l’entreprise — créances et dettes) au moins une fois par an. Les résultats de ces inventaires doivent être résumés dans un document comptable obligatoire, l’inventaire comptable (valeur de l’actif et du passif).
  • Préparation des comptes annuels et des états financiers annuels, une fois la comptabilité terminée. Ces états financiers forment un tout inséparable, y compris la valeur des articles de journal des revenus. Il s’agit du bilan, du compte de résultat et des annexes.
  • Dépôt de tous les comptes annuels auprès de l’administration dans les délais prévus par la loi.
  • Conservation des documents, des éléments de preuve et des documents payables aux experts-comptables.
  • Ouverture d’un compte bancaire auprès d’établissements de crédit ou de chèques postaux.

Obligations spécifiques pour les petites entreprises

Il s’agit notamment des petites ou des micro-entreprises. Voici respectivement ceux qui rencontrent au moins deux des conditions suivantes :

  • Moins de 5 ou 10 salariés,
  • Total du bilan inférieur à 4 000 000 ou 350 0000€,
  • Ventes inférieures à 8 000 000 ou 700 000€.

Elles relèvent du Système simplifié d’impôt réel (RSI), qui leur permet d’établir des comptes annuels simplifiés et qui met le contenu des documents à la disposition des experts-comptables. Ils ne sont également tenus que sur la comptabilité de caisse basse. Et ce que la société est soumise au régime des bénéfices industriels et des bénéfices commerciaux ou non commerciaux.

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Les entreprises assujetties au régime des bénéfices industriels et commerciaux doivent tenir des registres d’engagement (sociétés commerciales assujetties à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés), etc.

Obligations spécifiques pour les grandes entreprises

Les obligations comptables des grandes entreprises consistent à produire les états et documents suivants, à fournir à l’ordre des experts :

  • Actifs et passifs réalisables dus (mouvements affectant les actifs de l’entreprise) ;
  • Tableau de financement ;
  • État des résultats prévisionnels et plan de financement.
  • Un rapport de gestion pour les sociétés anonymes.
  • Pour les sociétés cotées en bourse, des comptes semestriels sont requis.

Pour les groupes de sociétés, l’entreprise mère doit produire des comptes consolidés et un rapport de gestion du groupe.

Qu’ y a-t-il si ces obligations ne sont pas respectées ?

Le non-respect de ces obligations comptables par les sociétés est passible de sanctions pécuniaires, qui consistent en une imposition d’office, de la part des autorités fiscales.

Mais dans certains cas, des sanctions pénales peuvent être encourues. Il s’agit notamment des cas de falsification ou de fiction dans les documents à payer aux experts comptables, qui peuvent entraîner jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour le signataire des comptes annuels.

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