Les étiquettes sur les bouteilles sont plus qu’un simple élément esthétique. Elles sont en réalité de véritables supports d’information et d’argumentaire marketing pour les marques. Ils ont différentes fonctions et une haute importance dans l’industrie agroalimentaire.
Plan de l'article
Informer le consommateur
L’objectif principal de l’étiquette de bouteille est d’informer le consommateur sur le produit qu’il s’apprête à acheter. Elle doit mentionner de manière claire et lisible la dénomination de vente du produit. Cela concerne le nom commercial et le nom de la boisson :
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- eau ;
- vin ;
- bière ;
- rhum ;
- jus.
L’étiquette doit également contenir la liste des ingrédients. Ceux-ci sont obligatoires pour tous les produits emballés. L’ordre d’inscription et la taille des policiers utilisés sont réglementés. Le consommateur doit pouvoir connaître la valeur nutritionnelle de la boisson. L’étiquette affiche clairement les apports caloriques, les matières grasses ainsi que le taux de sucre et de sel.
En lisant les inscriptions sur l’étiquette, l’acheteur prend connaissance de la date de durabilité minimale (DDM) ou de la date limite de consommation (DLC). Elle garantit la qualité gustative et sanitaire du produit jusqu’à cette échéance.
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La mention du nom et de l’adresse du fabricant ou du distributeur permet de contacter l’entreprise en cas de réclamation. Les conditions de conservation sont également obligatoires.
Ces informations sont réglementées, d’où la nécessité de s’y conformer sous peine de sanctions. Les producteurs ont intérêt à confier la conception et l’impression de leurs étiquettes auprès de professionnels expérimentés. Vous pouvez d’ailleurs demander un devis sur ce site pour des étiquettes de bouteille.
Valoriser l’image de marque
Outre ces mentions légales, l’étiquette est devenue le support de communication privilégié des marques. Elle permet de créer une identité visuelle forte grâce au bon choix :
- des couleurs ;
- des typographies ;
- des illustrations.
L’étiquette de bouteille participe ainsi à la notoriété de l’enseigne. Les nouvelles technologies offrent une variété de possibilités pour obtenir des textures et des finitions sortant du lot. Cela concerne, entre autres, les étiquettes imprimées sur du papier métallisé ou ayant des effets relief. Ces détails captivent le regard du client en rayon.
Les éléments stylistiques ludiques renforcent l’attractivité, surtout auprès des plus jeunes. À titre d’exemple, les étiquettes de bouteilles de soda représentent des personnages animés. Les marques augmentent leur chiffre d’affaires avec cette stratégie.
Le label est aussi le vecteur d’un discours marketing renforçant les valeurs défendues par la marque :
- authenticité des recettes pour une eau minérale ;
- engagement environnemental d’un vin bio ;
- convivialité d’une bière artisanale.
Ce storytelling participe à la construction d’une image de marque qualitative et émotionnelle.
Respecter les réglementations
Bien que porteuse d’enjeux marketing, l’étiquette de bouteille se doit avant tout de respecter un cadre légal strict lié aux marchandises qu’elle promeut. Pour les boissons alcoolisées par exemple, la législation encadre de nombreux aspects :
- mentions obligatoires relatives à la teneur en alcool et aux mises en garde sanitaires
- restrictions sur l’utilisation d’éléments promotionnels attractifs pour les mineurs
- interdiction de mentions trompeuses (qualités nutritionnelles ou thérapeutiques)
- respect des règles européennes en matière d’étiquetage environnemental
Pour les eaux embouteillées, les normes aseptisent les procédures d’emballage afin d’éviter les contaminations bactériennes. Concernant les boissons sucrées, les limitations récentes sur la teneur en sucres ajoutés impactent directement la composition inscrite sur l’étiquette.
Face aux enjeux sanitaires et à l’évolution des mentalités, les réglementations encadrant ces supports de communication sont donc amenées à se renforcer. Les marques se doivent d’anticiper ces changements pour rester en conformité.
Adapter l’étiquette aux nouveaux modes de consommation
Si elle demeure un outil incontournable en linéaire, l’étiquette voit ses formats évoluer pour répondre aux nouveaux modes de consommation.
Le développement de l’e-commerce a par exemple accru l’importance des visuels sur support numérique. Cela concerne les images haute définition pour les marketplace et les vidéos explicatives accessibles sur les sites. Les marques rivalisent d’originalité pour captiver en quelques secondes l’attention des internautes.
L’étiquette multicouche offre également de nouvelles possibilités. Certains fabricants y intègrent par exemple un QR code renvoyant vers du contenu additionnel en ligne : recette de cocktail associée ou actualités de la marque.
Les dispositifs connectés gagnent eux aussi du terrain. Des étiquettes communicantes sont d’ores et déjà testées, activant diverses fonctionnalités via application mobile :
- scanner pour obtenir des avis consommateurs ;
- déclencher des jeux-concours ;
- découvrir les offres promotionnelles.
Face aux habitudes de consommation évolutives, l’étiquette devient donc de plus en plus une interface relationnelle entre la marque et ses audiences. Son rôle d’outil marketing à part entière se renforce ainsi sur de nouveaux canaux.
En conclusion, bien au-delà d’un simple habillage esthétique, l’étiquette de bouteille représente un enjeu majeur tant réglementaire que commercial pour les marques de boissons. Support incontournable d’informations, d’arguments marketing et d’identité visuelle, elle s’adapte constamment aux évolutions de son environnement. Face à une consommation de plus en plus nomade et connectée, de nouveaux formats émergent pour interagir avec le client au-delà du linéaire traditionnel.