Comment gérer le licenciement et le départ volontaire d’un employé ?

Un homme devant des escaliers

Il n’est pas toujours simple de mettre fin à une collaboration avec un employé. Il est impératif que ce départ se déroule dans les meilleures conditions, que la décision soit prise par le salarié ou par l’entreprise. L’anticipation est la clé pour assurer le passage de relais, préserver les salariés restants et sécuriser le processus de départ !

Quel est l’intérêt d’anticiper le départ d’un salarié ?

Le départ d’un salarié est un événement qui survient dans toutes les entreprises. Selon leur taille et leur niveau d’activité, certaines entreprises perdent fréquemment des salariés, d’autres beaucoup moins souvent… Un salarié peut partir pour différentes raisons : démission, licenciement pour motif économique ou personnel, rupture conventionnelle, départ à la retraite, expiration d’un contrat de travail à court ou à long terme.

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Une équipe devra trouver un nouvel équilibre après le départ d’un salarié, qu’il l’ait choisi ou qu’on le lui ait demandé. Les départs de l’entreprise ont inévitablement un effet sur les salariés qui restent ou ceux qui arrivent « en remplacement », car ils ont une forte dimension émotionnelle et affective. Il est préférable de préparer au mieux les départs et, surtout, de veiller à ce qu’ils se déroulent sans heurts et sans conflits afin de maintenir la motivation des salariés.

Lors de la gestion des licenciements et des départs volontaires, il est essentiel de bien comprendre les implications juridiques et les risques encourus. Il est donc fortement recommandé de demander l’avis et les conseils d’un avocat droit du travail. Grâce à son expertise et à sa connaissance du droit du travail, il peut vous aider à naviguer dans les complexités juridiques de ces situations et vous assurer que vous suivez les procédures correctes, tout en protégeant les droits et les intérêts de votre entreprise et de vos employés.

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poignée de mains dans le cadre d'un départ de salarié

Comment sécuriser le processus de départ ?

Dès l’embauche d’un salarié, les modalités de son départ doivent être prises en compte. Le contrat de travail prévoit en effet les modalités de rupture (durée du préavis, montant minimum de l’indemnité de licenciement), mais il peut aussi contenir des dispositions destinées à préserver l’entreprise, comme une clause de non-concurrence ou de confidentialité. Le respect du protocole relatif au type de rupture et aux motifs de départ est essentiel :

Agir pour mettre fin à l’accord, idéalement par écrit. Cela peut être nécessaire pour les deux parties dans le cadre de certaines conventions collectives.

Dans le cas d’un licenciement ou d’une autre rupture conventionnelle, respectez le délai de réflexion.

Respectez le délai de préavis. N’oubliez pas qu’il n’y a pas d’obligation de préavis en cas de faute grave ou flagrante. Dans d’autres situations, si cela est plus avantageux pour l’entreprise, l’employeur peut choisir de raccourcir le délai de préavis ou de le payer sans qu’il soit signifié.

Répartition de l’indemnité de licenciement.

Lorsqu’une personne est licenciée, le motif du licenciement doit être clairement énoncé et la procédure appropriée doit être scrupuleusement respectée. Les erreurs de procédure peuvent coûter cher ! Il est arrivé que des entreprises soient acculées à la faillite parce qu’elles avaient dû verser des indemnités excessives. Toutefois, il est possible de négocier un accord en cas de litige afin d’éviter le recours au tribunal, notamment en cas de licenciement ou de démission.

Dans tous les cas, encadrer et accompagner un départ vous permet de mettre toutes les chances de votre côté et de faire en sorte que tout se passe comme prévu sans que personne ne se sente lésé.

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