Meilleurs horaires pour consulter ses e-mails : statistiques clés

Homme d age moyen travaillant sur son ordinateur dans une cuisine moderne

Un chiffre brut, sans fard : les taux d’ouverture des e-mails fondent de 40 % entre 11 h et 14 h. À l’inverse, programmer un envoi entre 9 h et 10 h augmente de 25 % les chances d’être lu. Quant au jeudi, il s’offre un taux de clic supérieur de 18 % au lundi. Les statistiques ne se contentent plus d’accompagner les stratégies : elles les bousculent, elles les dessinent.

Impossible de passer à côté d’une réalité : l’horaire d’envoi façonne la visibilité d’un email autant que le message en lui-même. Certains créneaux, pourtant très utilisés, se révèlent décevants. Les écarts de performance entre tranches horaires rappellent combien il faut s’appuyer sur des chiffres actualisés, et non sur des habitudes ou des intuitions figées.

Les chiffres clés qui révèlent l’importance du timing dans l’emailing

Le taux d’ouverture reste la jauge incontournable de toute campagne d’email marketing. En France, il gravite entre 18 et 22 %, un score qui pèse lourd dans la suite de la chaîne : taux de clics, conversions, et par ricochet, désabonnements. À l’échelle européenne, les écarts ne changent guère, alors qu’aux États-Unis, les différences entre secteurs se creusent.

Pour mesurer l’efficacité d’une campagne, ces deux statistiques parlent d’elles-mêmes :

  • Taux de clic moyen en France : 5,3 %.
  • Taux de désabonnement moyen : 0,22 %.

La question du timing n’est jamais anecdotique. Les observations montrent que le mardi s’impose comme le jour de référence pour faire décoller le taux d’ouverture des emails marketing envoyés. Le jeudi suit de près ; le mercredi complète le podium. Côté B2C, il faut nuancer : lundi et samedi affichent des résultats surprenants, loin des clichés sur la léthargie du début de semaine.

L’heure compte autant que le jour. Pour le B2B, la plage 10h-11h s’avère décisive ; pour le B2C, la soirée (18h-21h) sort du lot, portée par l’usage massif du mobile (71,5 % des ouvertures). Plus de la moitié des utilisateurs (55,2 %) consultent leur boîte dès le matin. Enfin, chaque secteur d’activité impose ses propres cadences : industrie, retail, services, chacun sa partition. Sur ce terrain, les statistiques emailing ne laissent place à aucun doute.

À quel moment vos emails ont-ils le plus d’impact ?

Les données ne laissent planer aucun mystère : le mardi se hisse en tête pour l’ouverture des emails, tous secteurs confondus. Le jeudi suit de près, semaine après semaine. Mercredi complète le trio de tête, particulièrement pour les campagnes B2B.

Le créneau 10h-11h reste le plus porteur pour le B2B, lorsque l’attention se concentre sur les tâches prioritaires du jour. Après le déjeuner, entre 14h et 15h30, la fenêtre reste ouverte pour ceux qui rattrapent les messages ignorés le matin. En B2C, la tendance bascule : la soirée (18h-21h) devient le terrain de jeu privilégié, stimulée par une lecture sur mobile qui touche 71,5 % des utilisateurs.

Impossible d’ignorer les différences sectorielles. Commerce, médias, services : chacun observe ses pics, ses replis, ses moments d’intensité. Lundi et samedi, longtemps sous-estimés, prouvent leur efficacité en B2C, notamment dans les campagnes axées sur le loisir ou la consommation. Près de 55,2 % des destinataires ouvrent leurs emails dès la première connexion matinale. L’ajustement du rythme et du moment d’envoi à l’audience se traduit par des taux d’ouverture et de clic immédiatement visibles.

  • Mardi : jour le plus performant pour le B2B
  • Lundi et samedi : créneaux à explorer en B2C
  • 10h-11h : pic d’ouverture pour les messages professionnels
  • 18h-21h : fenêtre à privilégier pour le grand public

Ce que les statistiques nous apprennent sur les meilleurs jours et horaires d’envoi

Les chiffres bruts dégagent des tendances sans ambiguïté. Le jour d’envoi agit comme un levier direct pour le taux d’ouverture. Mardi caracole en tête, suivi du jeudi puis du mercredi. Pour le B2C, lundi et samedi méritent une attention renouvelée. Chaque segment d’audience impose son tempo, chaque secteur, son rythme propre.

Quant à l’heure d’envoi, son influence est tout aussi manifeste. Les professionnels scrutent leur boîte entre 10h et 11h, avant l’emballement de la journée. Après la pause déjeuner, la plage 14h-15h30 permet de capter une attention relancée. Pour le grand public, la soirée (18h-21h) s’affirme nettement, portée par la généralisation de la lecture sur smartphone (71,5 % des cas).

Voici les chiffres à garder en tête pour affiner son calendrier :

  • 55,2 % des utilisateurs ouvrent leur boîte au réveil ou lors de la première connexion.
  • Le taux d’ouverture moyen en France se situe entre 18 et 22 %.
  • Le taux de clic oscille autour de 5,3 %.
  • Le taux de désabonnement reste très bas : 0,22 %.

Le timing d’envoi se présente comme une variable de réglage cruciale, à ajuster selon la cible et l’objectif de chaque campagne. Les études DMA et Google le confirment : adapter la date et l’heure à l’audience et au message donne un coup d’accélérateur aux performances, qu’il s’agisse d’ouverture, de clics ou de conversions. Les statistiques emailing, implacables, montrent que le moment choisi fait toute la différence entre une campagne qui marque et une autre qui passe inaperçue.

Jeune femme souriante lisant ses e-mails sur un banc de parc en ville

Conseils pratiques pour améliorer vos résultats et fidéliser vos abonnés

Un objet d’email personnalisé augmente nettement le taux d’ouverture. Adoptez des formulations claires, évitez les titres passe-partout. Le pré-header, souvent sous-estimé, vient en appui : informatif, il attise la curiosité et façonne la première impression. Un détail qui, cumulé, pèse lourd.

La segmentation constitue un levier puissant. Classez vos listes selon le comportement, la localisation ou l’historique d’achat : le contenu gagne en pertinence, la relation avec votre audience se consolide. La personnalisation ne s’arrête pas au prénom : ajustez la fréquence, le moment d’envoi, le contenu, pour coller à chaque profil.

Quelques pistes pour optimiser vos envois et renforcer la fidélité de vos abonnés :

  • Mettez en place des tests A/B sur les créneaux d’envoi : confrontez deux horaires, analysez les différences sur les taux d’ouverture et de clic.
  • Appuyez-vous sur les outils d’emailing (Mailchimp, Brevo, ActiveCampaign) pour automatiser, segmenter, et suivre vos KPIs d’un tableau de bord à l’autre.
  • Pensez au responsive design : avec plus de 70 % d’ouvertures sur mobile, une expérience adaptée ne souffre plus l’approximation.

L’intelligence artificielle (Seventh Sense, par exemple) aide à déterminer le créneau idéal. L’IA décortique les habitudes, identifie la fenêtre la plus favorable pour chaque abonné. Gardez un œil sur vos taux de désabonnement : un niveau de 0,22 % en France traduit une pression acceptable. Respectez le RGPD, dosez l’intensité commerciale, privilégiez la transparence. La confiance, seule, installe la fidélité dans la durée. Insister, c’est risquer de tout perdre.

ARTICLES LIÉS